heureux qui communique


HEUREUX QUI COMMUNIQUE

Avant propos et invitation

Cet ouvrage est l’un des fruits d’un parcours personnel, qui vous est offert. Nous aborderons ensemble dans ce livre les rivages suivants, afin d’en explorer les contours, (et de temps en temps, nous plongerons ensemble un peu plus dans les profondeurs élémentales de) :

  • L’approche holiste de la communication, et du développement de l’être humain, comme entité faite de matière, d’énergie et d’esprit,

  • l’interaction entre la transformation personnelle et la transformation sociale,

  • L’école, et les nouvelles formes l’éducation, existantes où a inventer,

  • Le rééquilibrage et le réajustement nécessaires entre la coopération et la compétition, et les moyens pour y parvenir,

  • la répartition plus équitable des pouvoirs et des richesses,
  • La programmation de la fin progressive et écologique des « machines à pouvoir », toutes ces entreprises, administrations, et institutions pyramidales, techno bureaucratiques, à taille inhumaine, qui poursuivent des « buts de système » et ont perdu de vue leur mission initiale, leur sens,
  • les nouvelles formes de gouvernance et d’organisation de la vie en société, en collectivité, la sociocratie et l’intelligence collective,
  • la vacuité, l’inanité, et la nocivité du sentiment de possession vis à vis des objets, des personnes, des territoires, et les moyens à prendre pour s’en affranchir,
  • La fin de la violence et la sortie de la souffrance, par l’art de vivre dans l’instant présent,
  • le rapport de l’être humain à la Terre, à la Vie sous toutes ses formes,
  • l’équilibre des polarités féminine et masculine dans l’Etre, son importance comme chemin de la pacification, intérieure et extérieure,

  • les addictions, anciennes et nouvelles, principalement l’argent, le pouvoir, le sexe, les objets, la consommation, et comment s’en sortir.
  • Mes sources sont nombreuses, certaines me sont encore conscientes, j’en ai oublié bien d’autres. Elles émanent aussi de la libre circulation des idées dans l’éther cosmique qui nous environnent, c’est pourquoi je prends la liberté non académique de ne pas les citer systèmatiquement. A chacun()e de vivre et d’actualiser sa bibliothèque personnelle, physique et mémorielle. Puisque nous sommes tous reliés, les idées qui nous viennent sont une construction collective de la pensée humaine, dans l’espace et dans le temps. C’est aussi pourquoi de nombreuses personnes s’y reconnaîtront, ou y reconnaîtront, à tort ou a raison, des auteurs antérieurs, d’une façon ou d’une autre. Quelle importance ? il me semble vain d’en revendiquer une quelconque paternité, et nocif d’en construire un système de droits. Seul l’ego a besoin de reconnaissance.

L’important, c’est le premier pas hors du seuil.

Bon voyage…

Introduction

Cet ouvrage se propose d’explorer les chemins possibles pour une évolution plus juste de l’être humain. Lequel est spécifiquement un être de relation, de communication. Les présupposés de la Programmation Neuro Linguistique (P.N.L.) nous apprennent entre autres que nous vivons dans un continuum de communication, que nous ne pouvons pas ne pas communiquer.
Soit.

Mais qui communique avec qui ?

- Moi avec moi  d’abord : voici le dialogue interne, dans nos têtes, là ou les petites voix souvent se disputent la primauté, et qui nous feraient passer pour fous, dès lors que nous les verbaliserions a voix haute,
  • Moi avec les autres, ensuite. Et là, bonjour la tour de Babel, car même dans la même langue, les dictionnaires mentaux différent. Un seul monde, des millions de réalités vécues, avec chacune et chacun sa carte du monde, que nous croyons être la bonne, et auquel notre ego s’identifie avec tant d’énergie, souvent destructrice, autant d’illusions,
Moi avec le monde, les objets qui m’entourent, ce que je perçois comme étant la réalité, dont un type bien spécifique de clefs de lecture me sont transmises par mes parents et mon entourage immédiat. Un rapport aux objets souvent dominé par la possession (c’est à moi, ce n’est pas à moi), y compris quand l’autre devient mon objet.

Enfin, et peut-être, si je peux être, moi communiquant avec une dimension de transcendance, qu’elle soit perçue comme intérieure ou extérieure.Qui est donc ce moi qui est capable d’observer, comme de l’ extérieur, mon ego, et le regarder fonctionner ? Et avec qui, avec quoi est il en communication subtile ?

Chapitre 1 - Qu’est ce qu’un être humain ?

Identifions et harmonisons si possible, un peu, nos dictionnaires mentaux. Une étape indispensable à toute communication véritable :

Est ce un animal doué de raison ? Un hasard évolué ? un pont entre la matière et l’esprit ? une occasion que le Divin se donne pour s’expérimenter dans la matière ? L’aboutissement provisoire d’un processus évolutif de la Vie sur cette petite planète bleue, dont la survie est sans cesse remise en cause par l’apparition et la disparition des civilisations ? Une fin de phylum évolutif ?
Vous avez sûrement votre propre définition. Toutes détiennent une part de vérité, aucune ne sera jamais complète, car insondable reste ce mystère.

Voici un essai de définition parmi d’autres : un être humain est un ego, une personnalité construite, qui réside dans un corps, en s’identifiant à lui. issu de lignées génétiques qui remontent a un passé des plus lointains, portant peut être des traces plus ou moins rémanantes de vies passées, il évolue, tant bien que mal, car pour lui ces notions ont un sens, dans un ici et maintenant bien particulier, un temps, un espace, une histoire… 

Nous reviendrons au corps communiquant, plus loin.

Détaillons un peu plus cet ego, compagnon fidèle et parfois pesant que nous pensons être nous. Il s’agit en fait d’une personnalité construite par des perceptions sensorielles, des pensées et des émotions, qui s’est bâti tout un ensemble de croyances, de valeurs, de critères, de compétences et des comportements qui en découlent. Tout ceci est acquis depuis la vie intra utérine, puis dans la toute petite enfance, par imprégnation le plus souvent inconsciente, via les parents. Puis étoffé, renforcé par l’école, l’environnement social, culturel, économique, bref la socio - culture propre à une époque, un environnement, une localisation sur un territoire. Ceci détermine une carte du monde que chacun croit être la bonne, mais qui n’est pas le monde. Les pulsions, les désirs, les sentiments, les émotions, les processus biologiques, physico chimiques, électriques, qui en découlent ou les provoquent dans notre corps, tout cela aboutit à des actions et réactions, des choix conscients ou inconscients, des comportements, plus ou moins adaptés, des modes de vies. Nous en sommes heureux ou malheureux, et tout cet ensemble constitue ce que nous croyons être nous.

Des milliards d’egos, des milliards de cartes du monde, toutes différentes, qui les composent. Des egos que nous confrontons, défendons parfois bec et ongles, dans nos relations, nos conflits, dans les couples, les familles, les activités professionnelles, sociales, culturelles, militantes et autres, nous confrontant parfois jusqu'à la destruction, aux conflits, aux guerres de tous ordres et de tous niveaux, individuels et collectifs.

Se libérer de la croyance que nous sommes cet égo est un pas énorme vers le Soi, vers la pacification intérieure et extérieure.

Un ego, ce n’est qu’un flux permanent de pensées, généralement en rapport avec le passé, et le futur, qui génère des émotions (émotions : « mettre en mouvement) » et des comportements.

Cet ego se construit à partir de l’étiquetage des sensations corporelles, dès que la pensée se met en route dans le fœtus, entre « c’est bon, car favorable a ma survie » et « c’est mauvais, car cela peut mettre en péril ma survie ». L’être humain est un mystère insondable. Comme unité biologique vivante et pensante, il est d’abord conditionné par son système neurologique en lien avec ses organes des sens, comme une « machine à percevoir, à ressentir ». Et l’ego se construit dans la recherche permanente des sensations qu’il a étiquetées comme agréables, bonnes, et le rejet ou l’évitement si possible, des sensations étiquetées comme mauvaises, désagréables.

La sensation précède t elle la pensée, ou la pensée déclenche t elle la sensation ? Si l’on en croit les expériences de psychologie expérimentale à ce sujet - posez une pièce de monnaie, en la prélevant d’une poêle à frire et en déclarant qu’elle est brûlante, sur la peau de quelqu’un, une brûlure apparaît…Ou l’exemple souvent cité de cet homme enfermé dans une pièce frigorifique, qui est mort de froid, alors que la réfrigération n’était pas branchée) – la pensée précède la sensation. Le hic : cette pensée n’est pas toujours consciente. Je pense sans savoir que je pense.


Mon ego communique avec le monde qui l’environne. Ce faisant, il cherche à résoudre ses tensions et conflits intérieurs, en les actualisant dans ses échanges, ses interactions avec les autres et les objets. L’autre est mon miroir, mais le reflet, je ne le reconnais que quand il me plait. Sinon, et parfois, il me renvoie une image tellement négative de moi que « je » ne peut la supporter.

Sans communication avec ses différents semblables, s’il survit, l’être humain « végète » quelque part entre l’animal et l’humain.

Communiquer vraiment, c’est à dire s’écouter, écouter l’autre dans sa profondeur, dans ses différentes dimensions, dans sa complexité, dans ses contradictions et ses paradoxes, sans le juger, l’étiqueter mentalement, lui et ou ses croyances, ses valeurs, ses comportements et ses choix, donc sans mettre en jeu sa propre carte du monde mentale, émotionnelle, dans l’échange, s’avère pour la plupart d’entre nous très difficile. Presque une gageure. Et pourtant, il nous faut bien en passer par là, si nous voulons parvenir à une coopération porteuse de sens, un art de vivre avec soi et les autres, et parvenir enfin à vivre en harmonie. Ecouter vraiment, cela s’apprend. Cheminer du noviciat à l’expertise en ce domaine, me semble une priorité pour chacun et chacune.

Quelles conséquences sur le champ politique ?

Ouel spectacle nous donnent aujourd’hui nos élites politiques, censées nous gouverner ? La plupart du temps, celui de joutes oratoires sans rime ni raison, et c’est à celui ou celle qui parviendra à contredire, déstabiliser l’autre, dans une compétition qui ressemble à s’y méprendre aux jeux d’enfants qui se chamaillent dans les cours de récréation des écoles élémentaires..Soit environ douze ans d’âge mental. Ils ne s’écoutent pas plus qu’ils ne cherchent à communiquer véritablement. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir compris qu’il n’est plus temps d’attendre que ces hommes et femmes « au pouvoir » trouvent des solutions à nos problèmes. Qu’il est même irréaliste, immature, infantile, de le faire. Comment reconquérir le pouvoir sur nous mêmes et sur nos vies, que nous leur avons abdiqué ? Cela est possible maintenant. Cela repose entre nos mains, n’attendant que la force de notre détermination, le rééquilibrage de nos vies, la reprise de contrôle de nos pensées, émotions, paroles et actions, dans la ou les directions que nous sentons justes au plus profond de nous même.

Car par ailleurs, nous savons bien que ceux qui détiennent les véritables rênes du pouvoir sur la planète sont à chercher dans le monde de l’économie et des affaires. Ce sont les personnes qui dirigent les grands conglomérats industriels, celles qui contrôlent la fabrication, le commerce et la distribution des matières premières et des produits finis, ainsi que les banquiers. Nous évoquerons le pouvoir que nous conférons à l’argent un peu plus loin. Certes il semble parfois y avoir recouvrement et conflit d’intérêt - Ainsi Georges BUSH et les compagnies pétrolières, pour ne citer que le plus criant de ces dernières années. Fauteurs de guerre, nous le sommes tous, par tellement de moyens, conscients ou inconscients. Et nos petites guerres au quotidien alimentent l’égrégore* planétaire qui permet aux riches et aux puissants de déclencher ou d’aviver les grands conflits entre les peuples et les nations, pour leur plus grand profit.

Voilà où notre pouvoir d’agir ici et maintenant sur le monde réside : au plus profond de nous même. le voyage intérieur à la découverte de ce pouvoir, de cette puissance, et le voyage le plus important et le plus urgent que vous ferez jamais, si et quand vous le déciderez. Tous les moyens pour vous y aider existent aujourd’hui, sont à votre portée.

L’homme hyper rationnel du siècle dernier doit maintenant se transformer, s’ouvrir aux mondes de l’esprit, de l’énergie, de la transcendance. Afin que les sciences du quatre, celles de la matière – la physique, la chimie, l’astronomie, l’économie -, épousent enfin les sciences du Trois, celles de l’esprit – la métaphysique, l’alchimie, l’astrologie, l’écologie. Pour que le Logos, le pouvoir créateur du Divin, devienne l’actualisation de l’héritage humain.


Cette science du Trois, assorti de tout le corpus de connaissance accumulé par de grands penseurs, philosophes, grands initiés et maîtres spirituels, devrait aussi être enseignée en Université à toute personne qui s’engage sur le chemin de l’éducation, ou du soin à autrui quelle que forme que prenne celui ci. Pour grandir en conscience, autant qu’en science.

Un enseignant, un éducateur, un architecte, un agriculteur, un artisan, un médecin ou un thérapeute, qui n’a pas encore visité les enseignements des grands maîtres du passé et du présent, des personnes dites initiées, - d’un Rudolf STEINER, par exemple, et pour n’en citer qu’un, mais exemplaire - que peut-il donc espérer transmettre de véritablement utile, adapté, juste, à des jeunes esprits ouverts et malléables, pour les aider à grandir en conscience ?

Visiter la sagesse des maîtres qui nous ont précédés. Ecouter les sages des différentes traditions spirituelles qui vivent et s’expriment parmi nous aujourd’hui. Nous connecter à notre propre sagesse intérieure, à la dimension la plus élevée de nous même, celle qui transcende notre ego. Voilà de quoi nous faire progresser.

Tout cela se trouve aujourd’hui à la portée de tous. Ainsi, que l’on croie en elle ou pas, quand je grandis, quand tu grandis, l’humanité grandit. Car nous sommes tous reliés et interdépendants, par bien des formes et des canaux, sur cette planète.

Echanger sur nos croyances en la matière et en l’esprit, écouter avec l’ouverture dudit esprit qui permet et autorise des modifications dans nos cartes du monde respectives, voilà l’une des façons fertile d’évoluer et de grandir. Encore faut il en prendre le temps.

Je suis en désaccord avec ce que tu dis, mais je t’écoute néanmoins avec la plus grande attention, en me laissant la souplesse et l’opportunité de changer tout à coup mon regard, ma façon de voir tel ou tel aspect de ce que je crois être ma réalité, m’ouvrir à ta vision du monde, et te dire merci, car si j’ai changé ne serait ce qu’un iota de mon système de représentation du monde, avec la sensation d’avoir progressé sur mon chemin grâce à toi, mon frère ou ma sœur en esprit comme en matière, grâce t’en soit rendue.

Evolution ou involution, qu’une partie de nous – l’âme peut être – l’ait choisi ou non, nous voici en Vie, ici et maintenant, unis dans un destin commun, si ce n’est encore dans un dessein commun, irrévocablement dépendants de notre vaisseau/ Terre, qui parcours cet Univers sans que nous puissions influer sur sa direction, avec les conséquences qui s’en suivront.

Chapitre 2 : la voie enchantée

C’est le nom d’une association créée par une amie thérapeute, à laquelle je participe…. Et voici qu’il surgit là je ne sais d’où. La voie enchantée, ce chemin que chacun et chacune d’entre nous choisi un jour de suivre, vers la connaissance de lui -même, d’elle même, par le voyage intérieur, et la connaissance des autres et du monde. Cette voie, il nous appartient de l’enchanter, par la reliance avec notre être profond, la communication entre le petit soi et le grand soi, connecté à l’Uni-vers, à la Source de toute Vie. Voilà un sens qui me semble plus juste de la « communion » chrétienne.

Puisqu’un être humain reste encore aujourd’hui pour les esprits lucides un insondable mystère, en l’état actuel de l’utilisation de nos potentialités, toute communication entre deux personnes, bien au delà des egos, est aussi une rencontre entre deux uni-vers, dont le mystère nous restera encore longtemps caché. L’essentiel de ce qui est en Jeu, en Je, et en Toi, fait partie de cette immense trésor à découvrir dans ce voyage intérieur. C’est pourquoi chaque rencontre peut être sacrée, pour peu que nous ouvrions nos yeux et notre cœur à la profondeur de l’autre, à son immensité ignorée, non encore dévoilée, qui immanquablement fait écho à la notre, qui est aussi une partie de la sienne.
Aussi longtemps que nous restons prisonniers du niveau des egos, le jeu des miroirs, aux images délicieuses ou insupportables que l’autre nous renvoie de nous même, est à l’œuvre. Car il s’agit bien d’une œuvre, de chair et de sang, de pensées et d’émotions, de désirs et de pulsions, de croyances et de valeurs, de reculs et d’avancées face à nos peurs, a laquelle la possession de ces egos nous invitent. Possédons nous, par peur de perdre ou de l’inconnu, ou sommes nous possédés ? En tout cas nous jouons tous au jeu sacré des égos.

chapitre 3 : j’écoute.

Moi d’abord, toi ensuite, et moi en résonance à toi.

Dans la relation, dès que je suis en présence de l’autre, si je veux lui offrir cet espace de grande qualité, dans lequel il ou elle va pouvoir exprimer librement toutes les dimensions de son être face à moi, avec une grande confiance, sans crainte d’être jugé(e), je me mets en écoute totale. Comment ?

L’écoute intérieure est au moins aussi importante que l’écoute extérieure. Cela suppose une conscience de son propre corps, de ses émotions, de sa respiration, de ses tensions musculaires.. Le Hatha Yoga, et la méditation semblent des pratiques très indiquées pour la développer. Quel genre de méditation ? La plus efficace dans l’écoute du corps et le positionnement mental en observateur me semble être Vipassana.

Notre corps en présence de l’autre peut se mettre ou non au diapason, en empathie, plus ou moins profonde, et nous servir d’indicateur précieux sur ce que vit et ressens l’autre, comme si il était une antenne réceptrice des ondes et des émanations subtiles provenant du corps de l’autre.

Encore faut il apprendre progressivement à distinguer ce qui m’appartient dans ces sensations corporelles, car mon corps entre en résonance sur des points de souffrance qui sont en moi, d’une part, et ce qui émane effectivement de l’autre et que mon corps « recopie » par empathie…

Ensuite j’observe. Tout, en me laissant guider, sans contrainte, dans un état de perception élargi, et dans une sorte de flottement, je laisse surgir à ma conscience ce quui va attirer mon attention. Ce peut être un léger battement de paupière, un regard qui part dans le vague, une intonation qui brusquement change, ainsi que l’expression du visage, un geste inconscient, une respiration qui se bloque, une rougeur soudaine du visage, une énergie émotionnelle contenue, une phrase inachevée, ou laissée dans le vague, une association d’idée, une image qui surgit sur mon écran mental…

Pourquoi ?


Pour accueillir le cadeau des synchronicités, de ce qui donne sens à un chemin, de ce qui fait écho a une demande, à une prière intérieure, à une intention. Moi à la découverte de cet égo, puis moi à la découverte de cet univers que je suis au dela de cet ego.


  • l’équilibre des polarités

Quelques mots sur le couple homme-femme. Sa stabilité, sa durabilité, me semblent reposer sur au moins quatre piliers :

  • La qualité de la communication : l’écoute en profondeur de soi et de l’autre, la connaissance de soi, de sa carte du monde, de ses valeurs de ses croyances, et la capacité à s’en extraire pour un moment, et de l’observer de l’extérieur. La connaissance de la carte du monde de l’autre. La capacité à ’exprimer ses sentiments et émotions, dans le respect de l’autre, tant au niveau des mots, du langage verbal, que de l’intonation, du non verbal. De préfèrence de manière non violente..

  • L’harmonie dans les rapports physiques : L’affectivité, l’érotisme, la sensualité, la sexualité… les caresses, la tendresse, le plaisir et la joie, la complicité sans tabous que l’on peut y partager. Le désir, renouvelé tant par la fantaisie de l’enfant intérieur que par l’ouverture du cœur, l’accès aussi, parfois, à une dimension de transcendance, en de sublimes et fugitifs instants, quand le temps semble s’arrêter, les peurs et les besoins disparaître, le sentiment profond d’unité avec soi, l’autre, et le Tout, vous emporter loin de votre petit ego. Les écrits là dessus sont légion….Et bien sûr la capacité et la liberté d’en parler à deux.

  • Le projet commun : qu’il s’agisse de fonder un foyer, d’élever des enfants, de construire une maison, un lieu de vie, de partir ensemble loin et longtemps en voyage, de créer une entreprise, un atelier, une œuvre, de militer pour un monde meilleur, de partager un chemin spirituel…il me semble important de se retrouver au moins à certains moments dans une projection sur un futur proche ou plus lointain, pour du faire ensemble,

  • La proximité culturelle : soit un fond de culture commune, un minimum de valeurs et de croyances communes. Pas toutes bien sûr, l’un peut croire en Dieu, l’autre pas, par exemple, l’une peut croire en la science dans sa forme actuelle, l’autre en l’au-delà et l’irrationnel….Pour autant, un langage commun minimum me semble indispensable. Même si le langage est non verbal. Sinon comment franchir les barrières d’une éducation, d’un environnement culturel radicalement différents ?

  • Ceci est un début. Si vous en voulez la suite, faites moi signe…




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